Adresse :
Ferme de la Bobinière
53800 La Selle-Craonnaise
Département d’implantation :
Mayenne (53) dans les Pays de la Loire
Date d’ouverture de l’atelier : juillet 2017
Classique, très classique ! Après un BTS en agriculture, j’ai rapidement rejoint l’exploitation laitière de mes parents. J’ai toujours eu cette idée en tête, c’était mon objectif. Très tôt, la possibilité de reprendre une ferme à côté de celle de mes parents s’est présentée. Je me suis installé, et nous avons créé un Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC).
Je suis éleveur laitier depuis presque 30 ans ! Seulement, le marasme des productions laitières m’a conduit à remettre en cause ma façon de travailler. C’est ainsi que j’ai rejoint Notre Basse-Cour®. Lorsque j’ai découvert le réseau, ça a fait tilt aussitôt !
Lorsque j’ai remis mes résultats comptables, je me suis aussitôt mis à la recherche d’un autre système. Le modèle d’élevage de poules en plein air m’attirait. J’ai donc pris contact avec des groupements et me suis embarqué dans un projet de plein air industriel. Tout était très beau très bien, mais les démarches se sont révélées terriblement longues et compliquées. Une phrase de mon conseiller a semé le doute en moi : « Ne vous inquiétez pas, M. Salmon, on est là pour vous défendre. » À partir de ce moment, je me suis inquiété justement. J’ai réalisé toute la difficulté du projet.
Alors, j’ai cherché autre chose. La lecture de la présentation de Gwenaëlle, productrice chez Notre Basse-Cour® à Saint-Aignan-de-Couptrain, m’a interpellé. J’ai beaucoup réfléchi, puis je l’ai appelée. Nous sommes restés minimum 3 ou 4 heures au téléphone ! Son accueil chaleureux et son discours franc et sincère m’ont tout de suite séduit.
J’ai rapidement contacté les responsables du réseau, Christian et Pascale, pour une visite de leur élevage. Après ce que j’avais vécu, je me méfiais un peu. Pourtant, dès les premières minutes, je me suis dit : « C’est bon ! C’est ça que je veux faire ! » Ensuite, j’ai simplement suivi le parcours… avec (c’est important) le soutien total de ma famille !
Avant l’ouverture de mon atelier, tout a été très vite ! J’ai suivi la formation de Notre Basse-CourⓇ. Tout au long de mon parcours, j’ai beaucoup échangé avec le réseau. Il m’a aidé à faire avancer mon projet dans tous les domaines : administratif, bancaire, matériel, etc. Le franchiseur m’a accompagné dans la création de mes devis, dans la gestion de mes commandes, de mes fournisseurs, dans la construction de l’atelier et dans la mise en place des lots. Ensuite, il m’a soutenu lors de mon premier démarchage.
Il y a eu des moments clés. Par exemple, le premier client que j’ai démarché a commencé à discuter le prix de façon excessive. Seul, j’aurais cédé. Je me serais fait laminer. Heureusement, Pascale et Christian m’ont aiguillé. Il faut savoir que d’où je viens, la coopérative faisait les factures pour moi. Là, je suis carrément à l’opposé ! C’est à moi de tout gérer !
La principale difficulté que j’ai rencontrée a été d’obtenir l’agrément de mes installations par l’administration. Rédiger des pages, attendre, envoyer des correctifs, en renvoyer encore, refaire une fiche, etc. Supporter 1, puis 2, puis 3 visites de contrôle… C’est pénible, ça m’a fait du mal. Moralement, c’était très difficile. On est sans cesse sous pression, au moment où on commence tout en plus, où on est le plus vulnérable. Vraiment, c’était l’étape la plus éprouvante. Tout seul, sans soutien, ça n’aurait pas été possible !
Il est un soutien. Un soutien technique et moral. C’est le pompier, en quelque sorte. Au moindre souci, je l’appelle et j’ai aussitôt une réponse. Bien sûr, les autres membres du groupe me soutiennent aussi ! C’est rassurant !
Excellentes, franches, sincères, transparentes et enrichissantes ! Tout s’est bien passé grâce au réseau Notre Basse-CourⓇ. Tout est bien organisé.
Concernant les franchisés, j’ai surtout été en contact avec Anne et Gwénaelle. J’ai senti qu’elles étaient contentes de me transmettre leur expérience. Elles l’ont fait généreusement, sans aucun détour. Ça rassure tellement ! J’en profite d’ailleurs pour les remercier !
Très bien ! Je suis beaucoup plus serein qu’au moment de mes premiers démarchages. Aujourd’hui, lorsque je vends, je ne pars plus de zéro. Je sais que tout se passera sans mal.
De ne pas se leurrer. Il faut bien comprendre qu’on a affaire à des animaux. Cela signifie s’en occuper et les soigner tous les jours, même l’hiver !
La transparence et l’honnêteté. Dans Notre Basse-CourⓇ, tout est clair. Il s’agit d’un vrai partenariat. À aucun moment, je n’ai eu l’impression d’être trompé.
Que l’aventure continue simplement comme ça ! Ça me va ! J’espère que nous allons faire avec le groupe un bon travail sur la communication.
Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Je prendrais un salarié pour me seconder à la mise en place des installations. C’est quand même un gros morceau ! Il faut se faire aider, c’est mon avis.