Foire aux questions
L’agriculture durable apparait en réaction aux modèles intensifs. Ces derniers épuisent nos sols et polluent notre environnement depuis les années 60. Dès 1987, l’Organisation des Nations unies (ONU) détermine ses grands principes à travers 3 grands piliers : économique, écologique et social. Madame Gro Harlem Brundtland, Première ministre norvégienne et présidente de la Commission, la définit comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Un organisme génétiquement modifié (OGM) se caractérise par ses mutations, provoquées par l’homme. Le génie génétique intègre de nouveaux gènes aux génomes d’origine de l’espèce. Depuis 2012, le consensus scientifique confirme l’absence de nocivité des OGM pour la santé. Le danger réside surtout dans le risque de dissémination d’espèces invasives et dans l’appauvrissement de la biodiversité. Les brevets sur le vivant des grandes sociétés fragilisent également les structures paysannes, en particulier dans les pays en voie de développement.
Vous trouverez plus d’informations sur le site du Ministère de la Transition écologique, du Criigen* et sur le site Inf’OGM.
*Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique.
Comme plus de 80 % des consommateurs européens, nous disons NON aux OGM dans nos assiettes ! Nous affirmons qu’ils ne nous apportent aucun avantage concret !
Premier maillon de la chaine alimentaire, les éleveurs de Notre Basse-cour® refusent de recourir aux OGM. Nous évitons de dépendre des grandes firmes semencières et de leur mode de production dommageable pour l’environnement.
Pour préserver la biodiversité, nous privilégions une agriculture durable. Nous conservons des semences variées issues d’une sélection naturelle. Nous réduisons la menace de propagations non maitrisées, protégeons les écosystèmes et minimisons les risques d’apparition de nouvelles maladies.
Pour en savoir plus sur l’impact des OGM sur notre environnement, consultez les sites de la Confédération paysanne, du Criigen*, de l’ADEME**, du FAO***, ou le site Inf’OGM.
Gilles-Éric Séralini, professeur à l’université de Caen dans l’unité de biologie, consultant pour la Commission européenne et président du Criigen*, a également écrit des ouvrages intéressants sur le sujet :
- Nous pouvons nous dépolluer ;
- OGM : le vrai débat ;
- Ces OGM qui changent le monde ;
- Génétiquement incorrect ;
- Tous cobayes.
N’hésitez pas non plus à visionner le film documentaire de Marie-Monique Robin plusieurs fois primé : Le Monde selon Monsanto.
*Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique.
**Agence nationale française pour la transition écologique.
***Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Pour consommer de façon plus responsable, même dans un cadre professionnel, trouvez vos inspirations ! Regardez le film Nos Enfants nous accuseront ou lisez l’article Soja : quand la déforestation s’invite dans nos assiettes (RFI). Adoptez l’application Ocean’s Zero ou myLabel. Consultez les sites des associations WWF* et Greenpeace, ou référez-vous aux syndicats d’éleveurs telle la Confédération paysanne. Sur le Web, vous découvrirez de nombreuses initiatives de consommateurs cherchant à adopter des comportements et des habitudes protecteurs pour notre planète. Un développement économique qui sort des sentiers battus et respecte l’environnement, ça existe ! C’est ce que nous visons dans Notre Basse-Cour® !
*World Wide Fund for Nature, ou Fonds mondial pour la nature.